OMS : Order Management system pour bien gérer les commandes

Un OMS est un logiciel qui permet de gérer des ordres à expédier et de les affecter à divers process et lieux de préparation et/ou d’expédition, en respectant des règles paramétrées.

C’est souvent un logiciel qui vient en surcouche des autres dans une entreprise, parce que le concept est assez récent. On peut donc imaginer que dans les nouveaux outils à venir, les fonctionnalités couvertes seront intégrées nativement (dans les POS et les WMS ?)

Un OMS dans quels cas

Pour qu’un OMS présente de l’intérêt, il faut que les opérations de préparation des ordres puissent être réalisées à plusieurs endroit. Ce peut être le cas d’entreprises de distribution, ou de fabrication.

Par exemple dans le cas d’une entreprise qui dispose de plusieurs entrepôts avec le même produit pouvant être stocké à plusieurs endroits. Imaginons une commande qui contient 2 articles, dans une entreprise qui compte 3 entrepôts . Le rôle de l’OMS est de choisir à quel(s) entrepôt(s) confier la préparation de la commande, en fonction des règles qui auront été paramétrées.

Ces règles peuvent prendre en compte de multiples facteurs tels que :

  • La disponibilité des produits
  • la distance
  • les dates de péremption
  • la rotation des stocks
  • la possibilité ou pas de spliter les commandes
  • la capacité de l’entrepôt
  • le coût de préparation
  • le coût de transport

On a deux types d’outils assez distincts sur le marché : ceux dédiés plutôt à l’industrie et ceux dédiés au retail

Exemple du commerce omnicanal ou unifié

Dans les réseaux de magasins, on utilise les OMS pour gérer les commandes omnicanales . C’est très utile notamment lorsque les stocks par référence sont faibles et le nombre de références élevé. Car cela augmente la disponibilité du stock sans augmenter le stock.

Par exemple une personne dans un magasin de vêtements ne trouve pas le produit qu’elle souhaite acheter. La responsable peut alors rechercher via l’OMS si le produit recherché est disponible dans un autre magasin ou à l’entrepôt, et fera venir le produit dans son magasin. Elle peut aussi le faire expédier directement chez le client. L’OMS choisira en fonction des règles paramétrées à qui confier cette commande. Pour améliorer les chances de succès sans perdre de temps, l’OMS peut aussi proposer cette commande à plusieurs magasins, et c’est le premier qui répond qui préparera.

OMS retail
Fonctionnement type d’un OMS dans le retail

Autre exemple : une cliente sur un site de vente en ligne d’une enseigne de lingerie veut une référence de soutien gorge qui n’est plus en stock dans l’entrepôt, pour compléter une parure dont la culotte est disponible. Dans ce cas , on utilise l’OMS pour choisir un ou plusieurs magasin qui disposent des deux produits de préférence, mais si ce n’est pas le cas, et que le paramétrage le permet, on peut spliter la commande.

Le paramétrage des OMS peut être complexe et variable dans le temps . Par exemple en début de saison, on pourra refuser de spliter une commande pour limiter les coûts de transport. Mais on fera sauter cette règle à l’approche des soldes si le coût de transport supplémentaire est inférieur à la perte de marge attendue

Interconnexion


L’APS est souvent plus récent que les autres briques du SI. Il communique avec les autres briques logicielles comme les WMS , les CMS et les POS , les ERP . C’est l’OMS qui gère le statut et l’avancement de la commande.


RFID : Radio Frequency IDentification, le nouveau code à barres


La RFID est un système de reconnaissance basé sur des puces électroniques portant un numéro unique permettant d’identifier un produit , une unité de conditionnement, une personne (via un badge), …. Cette technologie d’identification remplace avantageusement les codes à barres

Le principe est que ces puces sont lues à distance .

Puce RFID : le trait en escargot est l'antenne
Puce RFID : le fil en escargot est l’antenne

Le numéro unique porté par les puces s’appelle un EPC : Electronic Product Code

Les puces peuvent être passives : avec distance de détection faible, ou actives avec des distances de lectures plus grandes. Les puces actives sont plus chères et leur durée de vie plus courte à cause de la présence d’une batterie. Certaines puces sont réinscriptibles (badges rechargeables par exemple) .

Usages en logistique

Le fait d’équiper les produits et les contenants de puces RFID permet de faciliter les opérations logistiques.

Il est en effet possible par exemple d’identifier tous les produits contenus dans un carton en faisant passer celui ci dans un tunnel spécial.

On peut se servir de la RFID pour gérer la traçabilité également . L’EPC étant unique, on peut lui associer toutes les informations concernant sa production.

En général on a un système de gestion de la RFID qui est connecté au WMS et/ou à l’ERP

Usages en magasin

La RFID est utile pour optimiser les opérations logistiques également en magasin.

Elle permet de réduire le temps nécessaire aux inventaires par exemple. plus besoin de biper tous les articles, on passe une sorte de raquette à proximité des rayonnage, et l’on détecte les EPC présents . Comme on connait les EPC théoriquement présents, on en déduit les absents. A noter toutefois que la fiabilité n’étant pas de 100%, on attendra souvent 2 ou 3 inventaires pour considérer un EPC réellement manquant

On réduit le temps de comptage et contrôle des opérations de déballage des réceptions en magasin .

On peut optimiser le temps de passage en caisse (Décathlon fait ça très bien) . Il suffit de déposer tous les articles sur un plateau et le ticket de caisse s’incrémente automatiquement.

On peut également se servir de la RFID comme antivol. Les antennes antivol vont détecter les EPC qui quittent le magasin, et contrôler s’ils ont été vendus ou pas. Si ce n’est pas le cas, elles sonnent.

Le système de gestion de la RFID peut être connecté au POS.

Usages grand public de la RFID

Pour le grand public, les usages les plus courants sont les badges .

Ceux ci peuvent être lus à une distance de quelques mètres (télépéage), ou de quelques centimètres : badge de métro ou de ski .

Dans le cas du télépéage, la configuration permet d’être certain de lire un seul badge à la fois, donc on peut se permettre une lecture à une distance de quelques mètre. Les puces dans ce cas sont des puces actives, avec une batterie.

Dans le cas des badges pour le métro ou les remontées mécaniques, au contraire les gens sont collés les uns aux autres , il faut donc une distance de lecture très proche. Sinon, attention aux erreurs d’identification. Souvent ces badges sont rechargeables : les systèmes de lectures ne sont pas directement reliés à un système central qui pourrait valider ou invalider un abonnement . L’information est donc portée par la puce elle même, et peut être modifiée.

Freins à l’adoption généralisée

Le coût des puces, même s’il est en forte baisse, représente un frein à l’adoption pour les produits à faible valeur.

même si ce point a été amélioré, la présence de métal dans les produits est un frein à la fiabilité de la lecture

Enfin la gestion des identifiants uniques est souvent inutile (la gestion par par lot suffite souvent) . Et le coût des modifications dans les SI de l’intégration de la gestion RFID fait que les projets RFID atteignent difficilement leur point de rentabilité dans beaucoup de cas

Pour toutes ces raisons, le code barres n’est pas mort, et va continuer sa vie en parallèle de la RFID

TMS : Transport Management System, pour optimiser les coûts de transport

Sous cet acronyme TMS , on retrouve 2 types d’applications logicielles différents, avec des fonctionnalités variant selon le contexte d’utilisation.
On distingue en fait 2 types de TMS, destinés à des utilisateurs très différents :

TMS chargeur

  • Le TMS Chargeur : utile quand on confie la prestation de transport à un prestataire, il permet d’optimiser ses achats transport (comparaison des prix, préfacturation….) et de suivre la bonne réalisation des livraisons. Il est alors relié au WMS pour la continuité de la traçabilité.

TMS transporteur

flotte de camionettes
  • Le TMS Transporteur : utile quand on réalise le transport en propre, il permet de gérer les ressources (chauffeurs, matériel, suivi réglementation) et d’optimiser les opérations de transport (ex : tournées)

S’équiper d’une telle solution logicielle devient vite indispensable pour les entreprises qui réalisent leur transport en propre. Pour optimiser les tournées, des solutions en lignes existent , qui offrent à la fois un back office et une application mobile pour les fauteuils. Elles sont économiques et peuvent fonctionner avec une intégration minimale avec le SI . En effet elles peuvent fonctionner par simple téléchargement de fichier excell contenant les livraisons à effectuer

WCS : Wharehouse Control System , pour piloter les automates

Warehouse Control System

Il s’agit de l’application logicielle qui supervise le système de transitique ou automatismes (ex : convoyeurs, trieuses, transtockeurs…) dans l’entrepôt.
Cela ne concerne pas les sites non mécanisés pour lesquels le WMS est suffisant.
Dans les sites mécanisés, le WCS complète le WMS, mais il ne le remplace pas. Et c’est le WMS qui est maître.

SEO : Search Engine Optimization, ou le référencement naturel

Search Engine Optimization

Le SEO regroupe tout un tas de techniques permettant d’optimiser un site internet pour améliorer son référencement par les moteurs de recherche comme Google ou Bing .
L’objectif est d’arriver sur la première page du moteur sur les mots clés stratégiques pour le site. Ainsi le trafic arrivera naturellement et gratuitement !
Les règles de Google évoluant constamment, c’est un sujet assez technique, affaire de spécialistes, et qui n’est jamais terminé.

WMS : Warehouse Management System pour gérer les entrepôts

Warehouse Management System

Il s’agit de l’application logicielle dédiée au traitement des opérations intralogistiques (et leur traçabilité) et à la gestion de stock dans l’entrepôt.
Les fonctionnalités principales du WMS sont :

  • Le traitement des commandes amont (réception, contrôle qualité, mise en stock)
  • Le traitement des commandes aval (préparation de commande, expédition)
  • L’organisation et la gestion du stock entrepôt (inventaires, slotting)

Le WMS est généralement interfacé au moins avec l’ERP, mais aussi avec d’autres applications (WCS, TMS…).

SMA : Social Media Advertising, la pub sur Facebook, Instagram & co

Social Media Advertising

Le SMA, c’est de la publicité réalisée sur les médias sociaux comme Facebook, Tiktok ou Instagram
Les médias sont choisis en fonction de la cible client de l’annonceur, et selon le média on utilise plutôt des images ou des vidéos
A l’aide d’une DMP, on peut cibler des audiences ou mettre en oeuvre des cibles repoussoirs, et les plateformes peuvent étendre les cibles avec les audiences look alike

RCU : Référentiel Client Unique, le Graal du marketeur

Référentiel Client Unique

Le RCU est une base de données permettant de centraliser les données clients issues de plusieurs sources , comme le site internet et les magasins par exemple.
Les données sont dédoublonnées, nettoyées , mises aux normes et associées à un identifiant client. L’idée est de faire en sorte qu’un individu ne soit associé qu’à un seul enregistrement.
Les données sont ensuite redistribuées à toutes les briques logicielles qui en ont besoin. Par exemple vers le CMS, le CRM, …

KPI : Key Performance Indicateur, la base du pilotage des entreprises

Key Performance Indicateur

Un KPI est une donnée calculée et stockée à fréquence régulière par un système d’information permettant d’évaluer la performance d’une entreprise, d’un service, d’un process …

Sa règle de calcul doit être stable, afin de pouvoir comparer sa valeur à celle de la période précédente , et connue afin que sa lecture ne prête pas à interprétation

Les indicateurs sont souvent rassemblés dans des tableaux de bord qui permettent de suivre régulièrement leur évolution.

ERP : Enterprise Resource Planning, le cœur du reacteur

Enterprise Ressource Planning

L’ERP en français, on appelle cela un progiciel de gestion intégré ou PGI. Il s’agit de progiciels qui prennent en charge une grande partie des fonctionnalités nécessaires au fonctionnement d’une entreprise.
En général : Les achats, la fabrication, le commerce, la logistique, la comptabilité, …
L’intérêt d’avoir un système unique est que l’interfaçage entre les différents modules est natif. L’inconvénient est que tous les modules ne sont pas forcément les plus pertinents du marché et ne répondent pas toujours aux besoins de l’entreprise